3°age,Tiers-Etat

La psychiatrie, ultime cercle de l'éviction des vieux

La personnalité du pensionnaire est si menacée, par l’institution et par le groupe, qu’il développe des réflexes maladifs de défense dont la plupart n’ont d’ailleurs rien à voir avec ce qu’on pourrait appeler le gâtisme et ressortissent plutôt à la névrose concentrationnaire.
Il protège jalousement le secret de sa table de nuit, il devient méfiant et geignard. Quand le point ultime de la dégradation de sa personnalité est atteint, quand le pensionnaire devient violent, quand il mord les barreaux de sa cage ou ses voisins de chambrée, il tombe enfin dans la trappe de la psychiatrie, ultime cercle de l’éviction.