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La radiation du Général Piquemal est un putsch à l'envers: il vient de gagner sa place sur l'estrade des prochains maîtres du pays

Dans le destin de François Hollande qui vivote et qui papote en politique depuis quarante ans, rien de signifiant, rien de hautement symbolique, rien qui soit digne des historiens n'est encore arrivé

Dans le destin de François Hollande qui vivote et qui papote en politique depuis quarante ans, rien de signifiant, rien de hautement symbolique, rien qui soit digne des historiens n'est encore arrivéen dépit des attentats, sauf le 6 février 2015, et la date elle-même semble programmée par la Providence.
Pourquoi l'arrestation, puis la radiation d'un général de la Légion sonnera t-elle le glas du régime quand les spécialistes se pencheront sur la question dans quelques années ? Parce que c'est l'un de ces faits comme l'incendie du Reichstag qui prennent une importance démesurée à la lumière de ce qui se passe ensuite. L'histoire s'écrit souvent à l'envers, rétroactivement, on l'oublie volontiers. L'arrestation de ce gaillard couvert de médailles par une bande de policiers anti-émeutes est tellement symbolique de ce qui arrive à notre pays sous camisole européenne que ça y est, la Nation va s'en apercevoir, c'est déjà fait, on le sent partout, on devine que les gens n'attendaient que cela. En tout cas les médias eux l'ont compris, pendant tout l'après-midi du putsch à l'envers, la radio nationale, docilement, a parlé d'une vingtaine d'arrestations sans mentionner la qualité de celui qui pourra, l'an prochain, se vanter d'avoir fait tomber le régime et à qui nous souhaitons la bienvenue dans les manuels d'histoire.

Dernière minute : la radiation de Piquemal des cadres de l'Armée va exactement dans le sens de l'histoire annoncée, il fallait un martyr (administratif) du retour à l'ordre en France, quoi qu'il arrive désormais, il sera juché symboliquement sur l'estrade des futurs maîtres du pays.