La Presse

Revue de presse

1979
Du grand art. Seul compte le ton et Combaz en a un qui frappe tout de suite par son élégance, son impassibilité mériméenne, son aptitude à clarifier, dans la psychologie de l'individu, les manigances de l'ombre.
Angelo Rinaldi, l'Express
1981
Montherlant, Bernanos. Combaz n'a pas besoin de ces prestigieux ancêtres pour lui servir de béquilles. C'est un grand.
Eric Neuhoff, le Quotidien de Paris
1982


Si dix écrivains s'attelaient à la même tâche que Christian Combaz, on rendrait aux lecteurs le goût des histoires. Combaz apparaît comme un Chardonne qui aurait beaucoup lu Stendhal.
François Nourrissier, Le Figaro-Magazine
1983
Le voici quelque part entre Montherlant et Paul Bourget, et il n'a pas trente ans. Encore un effort et Combaz rejoindra Stendhal.
Gabrielle Rolin, Le Monde
1983
J'ai l'intuition que Combaz tiendra un jour dans la littérature une des premières places.
François-Olivier Rousseau
1983
A l'école de Balzac et de Jouhandeau, Combaz a appris le bien-écrire.
Jean Chalon, le Figaro
1983
Chardonne, Morand, Nimier sont ses oncles en littérature.
Jean Pierre Enard, VSD
1983
Un doigté de vrai professionnel, de moraliste désabusé, de conteur-mécanicien.
Frédéric Vitoux, le Nouvel Observateur
1985
Christian Combaz est un romancier décidément à contre-courant..
Pierrette Rosset, Elle
1986
Le ton, le style, la matière romanesque le classent parmi les grands auteurs de sa génération.
Gilles Brochard, La lettre de la Radio et de la Télévision
1987
Le charme et l'intérêt opèrent, en raison du talent de l'auteur à créer un univers romanesque qui ne ressemble à aucun autre.
Nicolas Bréhal, Le Quotidien de Paris
1987
Ouvrez Combaz, vous ne le lâcherez plus. Totalement inclassable..
Pierre Chaunu, Le Figaro
1987
Combaz est un brillant spécimen d'une espèce en voie d'extinction, de celle qui recueille l'estime des pervers et l'attention des académiciens.
Marc Lambron, Le Point.
1987
Combaz est un grand romancier
Philippe Caramanian, le Bien Public
1987
Anouilh n'est pas si loin.
François Nourrissier, Le Figaro Magazine
1988
Christian Combaz est en passe de devenir un véritable maître.
Jean Claude Lebrun, Révolution.

1988
On aimerait que de tels auteurs bénéficient, ne fût-ce que par inadvertance ou malentendu éditoriaux, de la mise en vedette par un prix littéraire.
J.Ph Mestre, Le Progrès Dimanche

1988
Combaz a la vivacité des romanciers anglais du XVIII ème siècle qui excellaient dans le style picaresque et enjoué.
Jacques de Decker, Le Soir, Bruxelles

1988
Un conteur aérien comme Voltaire... sa réjouissante élégance d'expression cache mal une ambition très haute.
Renaud Matignon, le Figaro

1988
De cette distance avec le monde mondain, naît une oeuvre originale et captivante. "A ceux qu'on n'a pas aimés" en est l'expression la plus accomplie. Christian Combaz est un moraliste dans la veine des La Bruyère ou des Diderot.
Hugo Marsan, le Gai pied

1988
Quel brio! L'auteur lance des mots bien choisis, des répliques dignes du cinéma français de l'entre deux guerres.
Michel Paquot, Cité de Bruxelles

1988
Christian Combaz se démarque non seulement par un style d'une rare élégance, mais aussi par la compassion qu'il manifeste à ses personnages.
CV. Femme Pratique

1988
Pourquoi ce romancier n'a t-il pas le sort qu'il mérite ?
Anne Pons, l'Express

1988
Un auteur grinchissime et plaisamment roboratif
Juliette Boisriveaud, Cosmopolitan

1988
A ceux qu'on n'a pas aimés n' est pas seulement l'histoire d'une héroïne exemplaire, de celles que l'on oublie plus, c'est, en puissance, un roman auquel les historiens du XXI siècle devront se référer pour comprendre les années 60. On voudrait résumer d'un mot tous les éloges que mérite ce livre féroce et bouleversant. On n'en trouve qu'un et on le pèse: admirable!
François-Olivier Rousseau, Le Figaro Magazine

1990
Cet écrivain poursuit une tradition éthique et spirituelle illustrée par Mauriac, par Bernanos, par Julien Green. C'est une grande tradition du roman français, toujours vivante. Il faudrait être bien myope pour ne pas lui rendre l'hommage qu'elle mérite.
Claude Prévost, L'Humanité.

1990
Un romancier qui, par la qualité de son écriture et de sa réflexion, par la hauteur de ses préoccupations spirituelles, se situe au tout premier rang.
Jean Claude Lebrun, Révolution

1990
L'oeil est celui d'un Maupassant qui lorgnerait plutôt vers des cauchemars slaves que vers des servantes de Basse-Normandie
Renaud Matignon, Le Figaro

1991
Une telle voix, une telle force, une telle lucidité étonnent dans la littérature d'aujourd'hui . Il faudra du temps du temps avant que les yeux se dessillent et que s'ouvrent les consciences. Qu'importe! tout viendra à son heure.
Christian Signol, La Montagne

1991
Il construit l'une des oeuvres les plus denses et les plus estimables de sa génération. Sa jeunesse et son talent grave lui permettent décidément les plus hautes ambitions.
Jean Soublin, l'Express.

1992
Dostoïevskien!
Roger Bichelberger, le Républicain Lorrain

1995
Un auteur dont les critiques feraient bien d'évaluer enfin l'envergure.
Christian Charrière, le Figaro

1997
Oliver Twist revisité par Dostoïevski
Arnould de Liedekerke, Le Figaro Magazine

1997
L'univers de Christian Combaz : la force de l'invisible, la bienveillance des morts, le rôle de l'art comme médiateur de la grâce, la puissance de l'innocence.
Laurent Dandrieu, le Spectacle du Monde

1997
Christian Combaz est l'un des rares écrivains aujourd'hui dont on puisse attendre une oeuvre, bâtie livre après livre, insensible aux futilités médiatiques et aux conformismes de l'époque.
Jean-Philippe Mestre, Le Progrès

1998
Christian Combaz se révèle comme un étonnant romancier de la compassion pour qui les désordres de notre temps ne sont jamais que des tentatives maladroires, poignantes et désespérées pour retrouver un Dieu obstinément caché.
Jérôme Leroy, La revue des Deux Mondes

1998
Une oeuvre toujours plus cohérente dans sa diversité
Laurent Dandrieu, Le Spectacle du Monde

1999
Article de Jean-Claude Lebrun dans l'Humanité ("Une petite vie")

2000
Article de Jean-Rémi Barland ,"Lire" (La barque de nuit)

2000
Article "online" ( La barque de nuit)

2001

Dans Une heure avant l'éternité, Christian Combaz semble avoir voulu pousser sa démarche vers un nouveau point extrême. Nous offrant tout ensemble un époustouflant roman d'anticipation et une percutante ouvre de critique sociale, elle-même traversée en permanence d'interrogations éthiques et spirituelles.

Jean-Claude Lebrun dans l'Humanité

2003

Fils spirituel de Julien Green et de François Mauriac, Christian Combaz poursuit loin des modes une њuvre de moraliste commencée en 1979 par l'étonnant Messieurs
Jean Rémi Barland, Lire

Christian Combaz, à l'encontre d'une tendance croissante aujourd'hui, ne se contente pas de mettre en scène un fait divers somme toute banal. Il en opère une lecture ouvrant sur une multiplicité d'arrière-plans. Depuis un certain état moral de la société, alliance de rigorisme et de débauche, jusqu'au malentendu grandissant autour de l'art et de la création. La polémique autour du livre de Nicolas Jones-Gorlin, de la même façon que le procès intenté à Michel Houellebecq viennent tout récemment d'en fournir de nouvelles et évidentes illustrations.
Jean-Claude Lebrun, L'Humanité

Ecrit dans une prose d'une élégance altière, Nus et vêtus se présente comme une fable grinçante sur les dangers de la singularité, éternellement menacée par la conjuration des conformistes et des hypocrites.
Bernard Le Saux, Le Figaro Magazine

Christian Combaz est un fils spirituel de Julien Green, la spiritualité en moins; un petit-neveu de Mauriac, la liberté de langage en plus...
Michel Grisolia, l'Express

Etonnante parabole que celle de Christian Combaz. A contre-courant des modes et des idées en vogue, l'auteur de l'Eloge de l'âge nous offre un texte d'une saisissante tenue, classique et épuré.
Nicolas d'Estienne d'Orves, Le Figaro

Le temps est un juge sévère pour les écrivains. Certaines rééditions peuvent se révéler terribles, d’autres édifiantes. Si une vingtaine d’années après leur publication, les premiers romans de Christian Combaz n’ont pas pris une ride, c’est que le jeune homme qui les composa portait déjà en lui le moraliste implacable qu’il devint.
A vingt-cinq ans en 1979, il entrait en littérature avec Messieurs. Le titre annonçait la couleur si l’on peut dire, car, avec la Compagnie des ombres également réédité, ces deux ouvrages appartiennent à la manière noire de l’auteur de Nus et vêtus, et dévoilèrent un romancier gouverné par des influences plutoniennes dans sa façon de pénétrer les sous-sols de la conscience humaine, de décrire cette complexité des êtres, toujours ambivalents et inclassables. Le premier évoque une gravure à la pointe sèche, tableau d’époque au style accompli certes, mais qui aurait pu tout aussi bien se dérouler au XIXe, tant il semble contemporain d’un Balzac décrivant l’irrésistible ascension et le cynisme de la bourgeoisie parisienne dans la société post-révolutionnaire. Dans les années soixante-dix du siècle précédent, un cercle de jeunes ambitieux se lance à la conquête du monde. Parmi eux, Simon Faugier fait figure d’arriviste. Au cours d’une soirée mondaine, il rencontre l’intriguant Yves Derouvel qui va précipiter son destin en le mettant en relation avec un riche et ambigu septuagénaire. De même, dans la Compagnie des ombres, eau-forte largement imprégnée de romantisme allemand, Christian Combaz nous plonge, entre la Première et la Seconde Guerre, dans les affres d’une âme fascinée par le grand âge et découvrant ses désirs contre-nature. A travers la confession de Constantin, orphelin recueilli par l’énigmatique M. Carras dans un château de Normandie, il confirmait là sa parfaite maîtrise de la psychologie profonde des individus, de ses zones ténébreuses et de ses effrois intimes. Les cinquante dernières pages, où dans l’esprit du vieil homme à l’agonie se mêlent le passé lointain et proche, les vivants et les morts, l’Histoire et la vie personnelle, le rêve et la réalité, forment à elles seules un monument de haute littérature où l’écriture parvient à un sommet de métaphysique pure.
Après quelques romans, Christian Combaz côtoyait déjà les plus grands en se révélant l’héritier à l’élégance française d’un Julien Green ou d’un Herman Hesse. Naguère encensé par la critique avant d’en être un peu délaissé, il peut désormais être lu comme un classique.


Michaël Rabier, Valeurs Actuelles

2004

Avec «Lion ardent», le romancier a imaginé de rédiger les confessions imaginaires du père de «la Joconde».
Brillant§

Léonard de Vinci représente une aubaine pour les romanciers. En premier lieu parce que la légende du peintre est solidement installée, «Joconde» oblige. En second lieu, parce que les sources biographiques le concernant sont si maigres qu’elles autorisent délires et interprétations de tout crin. Un exemple parfait en est donné par le tissu de calembredaines de Dan Brown, dont «Da Vinci Code» est en train d’éclairer l’intérieur de ces chaumières modernes où les livres servent habituellement à décorer les étagères. Le roman que Christian Combaz vient de consacrer au maître italien de la Renaissance ne souffre évidemment pas la comparaison.
(...)
Le récit de Christian Combaz entend répondre à certaines énigmes du personnage de Léonard. Nous laisserons au lecteur le soin d’en découvrir les solutions. Ce que l’on peut cependant révéler ici, c’est combien l’écriture du romancier vient se mettre au service d’une narration dont les tours et détours nous font découvrir – dépourvue de toute cette quincaillerie qui alourdit si souvent ce type de récit – la fibre intime d’un artiste sans cesse confronté au doute. Vinci avait affirmé que la peinture était «cosa mentale». Christian Combaz a retenu la leçon. Et sous sa plume, soudain, Léonard se fait homme. Plus que jamais, vivant.

Bernard Geniès, Le nouvel observateur