3°age,Tiers-Etat

Trois minutes en anglais pour comprendre ce que le DMT peut apporter à la conscience des patients en phase terminale, à propos de qui parler de risque est grotesque.

A l'heure où le débat sur l'euthanasie se répand jusqu'à susciter de curieux retours en arrière de l'opinion comme en Belgique, personne (sauf les écrivains visiblement) ne consent à poser la question des substances encore illicites comme le DMT (Diméthyl Tryptamine) qui permettent, selon tous les témoignages, de jeter un coup d'oeil sur le double fond de la conscience et de vivre une véritable "expérience proche de la mort" pendant cinq minutes.

En d'autres termes notre société est devenue tellement misérable qu'elle préfère proposer aux patients en phase terminale de les tuer directement, plutôt que de leur offrir la possibilité d'entrouvrir trois mois avant le voile de la réalité sur un autre monde, afin de les rassurer sur ce qui les attend après.

Les spécialistes, les soi-disant humanistes, les forts en thème répètent hystériquement qu'il n'y a rien derrière et ils considèrent les aumôniers hospitaliers avec un respect un peu navré mais je n'ai jamais rencontré aucun pratiquant du DMT qui soit revenu de cette expérience de cinq minutes en disant qu'il n'y a rien au-delà de la réalité, de la physique, et donc de la mort.

N'importe. Ce sont les législateurs, les politiques, les médecins-bureaucrates qui ont raison, et ceux qui disent avoir vu Dieu qui ont tort. Qui le croit encore? Si quelqu'un le croit, pour combien de temps désormais ?  Que les unités de soins palliatifs aient donc enfin le courage de faire pression sur le législateur pour rendre accessible ce protocole très simple, afin que les patients angoissés par l'échéance connaissent, s'ils le souhaitent, le moment  de connaissance absolue, de vertige cosmique, de confiance en une possible suite à l'aventure de la vie, que rapportent ceux qui reviennent des rivages du DMT.

Extrait d'une collection de témoignages en français (issue du forum de la radio Ici et Maintenant) en provenance des patients du Pr Strassman, qui a réalisé une série de tests avec des volontaires, sous houlette officielle, dans les années 90.

Les recherches de ce professeur en psychiatrie à l'école de médecine de l'Université du Nouveau-Mexique ont permis de constater que la moitié de ses 60 volontaires a rapporté des rencontres avec des "entités".

Selon l'expression de l'une des participantes, ces créatures évoluent dans le champ de la conscience et peuplent notre "espace intérieur".

Ces récits de rencontres avec des "aliens" évoquent assez précisément les témoignages des victimes d'abductions, et Strassman estime qu'on doit s'intéresser dans les deux cas à la production occasionnelle de mélatonine par l'épiphyse.

Mais cette explication vaut aussi selon lui pour les Expériences de Mort Imminente, ou NDE. Le Dr. Strassman a proposé que dans cet état, la glande pinéale décharge une quantité supérieure de DMT, ce qui pourrait expliquer les visions rapportées par ceux qui en font l'expérience.

Ses recherches s'étendent à ce qu'il est convenu de considérer comme un "autre phénomène", distinct de la thématique Ovnis, mais il sera toujours question de rencontres avec des entités dans les "tunnels de lumière" : pour simplifier, l'un des volontaires déclare avoir perçu de grands êtres bienveillants et des sortes de gnomes manipulateurs... On retrouve avec ce tandem une constante du folklore Ovni (grands blonds & petits gris).

Rick Strassman : "Les recherches de Raymond Moody 'La Vie après la Vie' (1975) puis Kenneth Ring 'La Vie après la Mort' (1980) ont popularisé l'idée que l'approche de la mort se caractérise souvent par des visions de tunnels de lumière et la rencontre d'êtres chers ou de créatures angéliques.

Certains expérimentateurs s'entendent signifier que le moment n'est pas venu de mourir. J'ai voulu vérifier mon hypothèse selon laquelle la glande pinéale pouvait dans ces moments décharger une quantité inhabituelle de DMT.

Sur la soixantaine de volontaires, seulement deux se sont vus mourir. De nombreux autres qui avaient déjà approché cet état dans des expériences antérieures purent observer avec détachement un processus de séparation de la conscience et du corps.

Plusieurs voyageurs ont ensuite retrouvé dans 'Le Livre des Morts tibétain' une description assez précise des étapes de leur parcours. Ils se sentent libérés comme en témoigne Eli : "A présent je ne crains plus la mort. Je sais ce qu'est la liberté absolue."

Joseph, un autre volontaire, est maintenant très serein : "La dose plus forte m'a confronté au choc de la mort. Ca vous projette hors de votre corps. J'aurais pu accepter de mourir pendant l'expérience avec la DMT, de quitter radicalement notre plan de réalité. Ca pourrait constituer un programme d'assistance pour familiariser les patients en stade terminal."

Willow a connu des états "bien plus réels que la vie courante" : "J'étais dans un immense tunnel lumineux, vibrant d'énergie très intense, accompagnée au début par une musique inconnue, environnée de grands êtres qui rayonnaient une force d'amour paisible et m'encourageaient; il y avait aussi de petits diablotins ailés, dotés d'une queue. Ils cherchaient à m'attirer mais je ne leur prêtais pas attention. Ils étaient comme l'autre versant du royaume lumineux.

J'ai soudain ressenti que je me séparais de mon corps, et tout était OK. Ce monde est très différent; il n'y a pas de mots, pas de corps ni de sons qui marqueraient des limites. Tout était vivant.

Pendant l'expérience, mon corps essayait de se rappeler à moi, comme s'il me réclamait.
" (...) "J'ai pensé que je pouvais voir de la lumière émanant de notre monde, vers le bas. Comme si une sorte de couvercle était soulevé, m'offrant une réalité alternative et simultanée."

Un mois plus tard, Willow a tenté une seconde expérience : "C'est comme une blague cosmique. Si nous savions ce qui nous attend, nous aurions envie de précipiter le départ. C'est pour cette raison que nous demeurons si longtemps dans ce corps : afin de nous y préparer. C'est aussi pourquoi il est si difficile de se souvenir à quel point cet état est aussi fondamental. En réintégrant mon corps, je l'ai ressenti très lourd, et j'y suis comme emprisonnée. A noter également que le temps, dans cet état, nous parait très étrange. L'éternité est sa qualité première. Il ne peut en être autrement."

Dans le cadre de ces séries de quatre expériences où le dosage est augmenté progressivement, l'un des participants avait déclaré en plaisantant : "Jusqu'à 4mg/kg, il est tout à fait possible de demeurer athée."

Carlos avait de nombreuses expériences psychédéliques à son actif, mais il est allé bien plus loin : "J'ai rapidement quitté le stade émotionnel, parce que les émotions ne peuvent rendre compte que d'une partie de la réalité."

Il s'est vu allongé sur son lit d'hôpital, entouré du docteur et de son assistante, et parlait de lui à la troisième personne : "Il se trouvait là pour être soigné, parce qu'il était mort de stress après la prise de DMT.

Les guides et les protecteurs ne se sont pas montrés. Il a été guéri de la mort, mais bien au-delà : il est né de nouveau. Puis il est devenu le créateur de tout un univers.
"

Il ajoute : "Je me suis peu à peu densifié jusqu'à incarner mon apparence d'aujourd'hui. J'ai assisté à la création de l'univers à partir de l'énergie fondamentale de l'esprit, et en changeant de taux vibratoire j'ai vu apparaître tous les objets matériels.

J'ai réalisé que j'avais recréé cet hôpital et cette chambre. Alors que le monde s'opacifiait toujours davantage, j'ai souhaité pouvoir mieux l'observer et j'ai demandé à l'assistante de m'enlever les caches qui protégeaient mes yeux. J'ai commencé à contempler mes propres doigts, comme un nouveau-né.
"

Le Dr Strassman reconnait que l'expérience de Carlos s'éloigne des schémas caractéristiques des EMI (Expériences de Mort Imminente) et qu'il a surtout vécu une mort-renaissance. C'est ce témoignage qui lui sert de transition pour aborder ensuite dans son ouvrage les ouvertures mystiques et les ressources de la DMT sur le plan de la transformation personnelle.