Interrogé au téléphone par une journaliste de La Croix à propos de la Hongrie dans une édition récente (http://www.la-croix.com/…/Au-sein-de-l-Eglise-hongroise-l-a…), l'auteur a vu ses propos retournés entièrement, à 180 degrés. Il s'élève contre la dénaturation délibérée de son jugement sur la Hongrie, probablement destinée à servir les convictions de la rédaction qui n'ont rien à voir avec les siennes.
La Hongrie a été envahie par l'Islam pendant un siècle, c'est une blessure profonde dont tous les Hongrois se souviennent, écoles coraniques, destruction des églises, esclavage en Turquie pour les hommes, elle n'est pas plus repliée sur elle-même que la France et elle a été le creuset de toutes sortes d'influences européennes y compris anglaises.
Il n'appartient pas à une stagiaire de vingt cinq ans de réécrire l'histoire (et les interviews qui la racontent) pour servir l'idéologie du moment et pour plaire à son rédacteur en chef socialiste
NB. Le "Comité Orwell", censé signaler les dérives de ce genre, les atteintes au pluralisme et l'émergence d'une opinion obligatoire, non seulement est aux abonnés absents, mais supprime le signalement ci-dessus de son site Internet. Aux dernières nouvelles, l'émission courtoise d'un doute quant à son utilité, en réponse à une annonce de "colloque", a même été effacée sur son compte twitter. Le Comité Orwell fait un peu froid dans le dos.
NB2/ La partie de l'article où l'imprudente journaliste (l'ignorante surtout) prétendait que les Hongrois ignoraient tout de l'Islam et ne l'avaient jamais connu a sauté deux mois plus tard et a été réécrite mais on la trouvera sans doute dans les archives du Net en cherchant bien.