Les jeunes ambitieux se confient volontiers au premier venu, surtout s’il a dépassé la trentaine. Pour Simon Faugier, l’aventure aurait pu s’arrêter là. Or elle va beaucoup plus loin. Un confident d’un soir voit en lui une proie facile. Cet inquiétant chasseur de têtes commence par envoyer Simon chez un riche septuagénaire. Victor Wiegant lui propose un travail de bibliothécaire, puis le fait entrer comme rédacteur dans une revue d’art, dont il est le propriétaire, avant de l’associer à l’organisation d’un festival de musique, dont il est cette fois le bailleur de fonds. Simon y gagne rapidement l’amitié de cet homme chez lequel il passe la moitié de ses journées. Fascination d’un jeune arriviste pour la richesse d’un vieux bourgeois ? Pas sûr. Ce n’est pas l’argent qui fascine Simon, car il en a. Ce n’est pas non plus la bourgeoisie, car il en fait partie. C’est plutôt l’âge.