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L'homosexualité dans le règne animal: les béliers sont quand même de drôles de zèbres

Le seul cas d'homosexualité spontanée, résolue, indépendante des conditions d'élevage,  connu dans le règne animal concerne le mouton. Une étude menée dans le Montana sur une population de 700 béliers révèle que 8% d'entre eux sont attirés de façon exclusive par d'autres mâles. De recherches entreprises dans la foulée par les neuroendocrinologues, il ressort que les moutons possèdent un noyau sexuellement dimorphique dans l'aire préoptique, comme les rats, les gerboises, les furets ou l'Homme. Ce noyau est, comme dans les autres espèces, plus gros chez le mâle que chez la femelle, mais il est de taille typiquement femelle chez les béliers homosexuels. De surcroît, il est démontré que son volume est déterminé par la testostérone embryonnaire et insensible aux manipulations hormonales à l'âge adulte. Démonstration qui fut également réalisée chez le rat.