Campagnol

Emilie, une victime du "j'veux pas le savoir c'est vous qui voyez"

Dans le Nord de la France,  une jeune femme qui s'était vue retirer par la Direction des affaires sociales deux tiers de ce qu'elle avait pour vivre s'est suicidée . Elle a laissé deux enfants dont une trisomique d'ailleurs vouée aux soins de la Dass, et là cherchez la logique puisque le système va dépenser beaucoup d'argent, cinq ou dix mille par mois, pour élever ces enfants à qui il n'a pas voulu laisser plutôt leur mère pour mille euros par mois. Ce qui est intéressant dans cette histoire ce n'est pas le caractère fondé ou non en droit de cette décision administrative mais l'attitude des gens  pour lesquels la loi est la loi et qui disent «je ne veux pas le savoir, c'est vous qui voyez, etc ». C'est d'ailleurs ce que la caisse  a déclaré à la presse. Elle a dit que sa décision était conforme au droit. Elle a ajouté que le reste n'appelait aucun commentaire. En tout cas de sa part mais de la nôtre c'est différent, on a le droit tout de même d'un dire un mot . Cette décision est peut-être conforme au droit mais à quoi ça sert si elle n'est pas conforme aux règles de l'humanité, de la bonté. Le droit est-il tombé du ciel ? Non, il a été voté, il est fait pour être revoté et changé si nécessaire et il le sera sans doute. Dans quel sens ? En bien quand on y pense cette fille s'est suicidée parce que la solidarité  ne vaudra jamais la charité. La solidarité c'est un barême.  L'employé consulte le barème. Il vous dit voilà à quoi vous avez droit.  En gros c'est la définition du socialisme. On vérifie vos droits tout le temps mais on n'étudie jamais la réalité des besoins qui sont derrière. Non seulement on ne sait pas qui vous êtes, mais on s'en fout et accessoirement on ne vous rappelle jamais à vos devoirs  mais ça il paraît que c'est un cliché populiste de le dire. En tout cas nous voilà dans un monde où chacun tend à devenir interchangeable par le biais du fameux barême. Un monde sans morale, sans bonté qui passe son temps à calculer ses primes et ses rtt. Un monde peuplé de gens qui ne répondent plus au téléphone dès cinq heures moins le quart de crainte de rester au bureau après l'heure. Un monde qui milite pour préserver sa retraite à 57 ans alors que le reste de la population s'attend à ne pas pouvoir s'arrêter avant 67 . Mais aussi un monde où les fonctionnaires versent de l'argent à des fraudeurs qu'ils n'osent pas contrôler pour ne pas avoir d'ennuis. Tout en continuant à les faire venir du monde entier, encore et encore, pour réclamer des droits sans jamais se poser la question de leurs besoins réels et encore moins celle de leurs devoirs mais c'est populiste de le dire. Tout le monde sait que les immigrants ne sont pas en France par amour des châteaux de la Loire mais pour obtenir des ressources, d 'ailleurs de temps en temps ils les exigent avec une pancarte. C'est simple, et des ressources qui sont les nôtres, c'est encore plus simple. Au fond les fonctionnaires là avouent eux-mêmes combien  ils deviennent incapables de traiter tous ces cas qu'ils contribuent pourtant à multiplier, puisqu'ils vous disent sans cesse qu'ils ne sont pas la pour ça.  Alors il suffit de les remplacer le plus vite possible par des gens qui seront là pour ça. Si vous avez des thèmes semblables à suggérer écrivez moi merci.