france2

Traiter quelqu'un de pédophile, laisser entendre qu'il y a un lien entre cette pratique et le goût des jeunes gens pubères, feindre d'ignorer que la plupart des homos penchent pour les adultes et sont parfois en couple depuis plus de trente ans, rien de tout cela n'est innocent. En brandissant l' accusation de pédophilie qui équivaut à une peine de mort sans jugement, on intimide les cercles homos, l'Eglise, l'Education nationale, sous prétexte qu' on était forcément au courant. C'est un vecteur éternel de la haine sociale, et il a remplacé la sodomie de l'âge classique dans l'imaginaire populaire. Quand on veut se défaire de quelqu'un socialement c'est devenu le meilleur moyen. En outre ce thème a le mérite d'effrayer les femmes soucieuses de leur progéniture, donc d'attiser la haine au nom de la protection de l'enfance. Dans une société entièrement tournée vers les mères qui encombrent les allées avec leurs poussettes géantes, en glapissant "mais vous voyez bien que j'ai des enfants!", l'accusation de pédophilie est devenu un virus ebola. On en meurt souvent et, si on en guérit, ce n'est jamais complètement.
 
C'est une histoire affreuse qui date des années 60. Des jumeaux américains de quelques jours sont circoncis, mais la cautérisation sur l'un d'eux se traduit par des dommages irréversibles au pénis. On décide d'enlever le pénis et de transformer le garçon en fille. Un an plus tard on lui creuse chirurgicalement un vagin, et le petit Bruce est élevé sous le nom de Brenda. Dans la cour de l'école, Brenda se distingue par un caractère dominateur et, aux toilettes, elle fait exprès de pisser debout. A quatorze ans, elle fait une puberté de garçon qu'on essaie, en vain, de traiter hormonalement, elle atteint l'âge adulte dans la fureur et l'inconfort, elle en veut à son médecin et à ses parents, et enfin, une fois adulte, elle exige de revenir à une identité masculine sous le nom de David. Tout finira par un suicide quatre ans plus tard.
 
Arracher génétiquement le fil rouge de l'homosexualité du tissu humain par l'eugénisme soft, le tri des embryons, le séquençage qui permet le tri sélectif, c'est découdre le vêtement en plusieurs endroits qu'on ne soupçonnait pas. C'est prendre le risque de le voir béer ailleurs.
 
Ma chère Christine,
je suis conscient qu'une honte terrible plane sur notre famille, mais je ne suis pas certain que tu saches à quelle honte je fais allusion. Jeter dehors ton fils parce qu'il a eu la franchise de te dire qu'il était homosexuel est pour moi la seule chose qui relève de l'"abomination" comme tu dis,. Le fait pour une mère de chasser son fils sous ce prétexte est à mon sens le vrai comportement contre-nature. Il n'a pas plus choisi de naître ainsi qu'il n'a choisi d'être gaucher. Puisque le fait de se séparer de ses enfants ne te choque pas, je vais en profiter pour me séparer de toi. J'ai un petit-fils homo à élever à ta place. Je n'ai plus de temps à perdre avec une idiote qui n'a pas de coeur. (Lettre ouverte trouvée sur le site d'une station de radio américaine, FCKH8.com. )
 
Le seul cas d'homosexualité spontanée, résolue, indépendante des conditions d'élevage,  connu dans le règne animal concerne le mouton. Une étude menée dans le Montana sur une population de 700 béliers révèle que 8% d'entre eux sont attirés de façon exclusive par d'autres mâles. De recherches entreprises dans la foulée par les neuroendocrinologues, il ressort que les moutons possèdent un noyau sexuellement dimorphique dans l'aire préoptique, comme les rats, les gerboises, les furets ou l'Homme. Ce noyau est, comme dans les autres espèces, plus gros chez le mâle que chez la femelle, mais il est de taille typiquement femelle chez les béliers homosexuels. De surcroît, il est démontré que son volume est déterminé par la testostérone embryonnaire et insensible aux manipulations hormonales à l'âge adulte. Démonstration qui fut également réalisée chez le rat.
 
Eh oui ! le magazine la Recherche conclut un passionnant article sur l'inné et sur l'orientation homosexuelle dans le règne animal par les phrases (prudentes) suivantes :Il semble que l'on trouve la même proportion de béliers homosexuels aux quatre coins du monde. Ils n'ont pas de progéniture. Comment expliquer qu'ils n'aient pas été éliminés par la sélection naturelle ? Le pourcentage d'homosexuels humains réellement exclusifs semble dix fois moindre, mais la même question est posée. Les scientifiques se perdent en conjectures.Les écrivains et les journalistes aussi, mais là où les scientifiques s'arrêtent pour ne pas être fusillés par leurs collègues surtout en Europe, les autres continuent à poser les bonnes questions et à essayer de les résoudre.
 
Témoignage télévisuel d' une grand-mère qui venait de quitter son mari septuagénaire lequel répétait, la gorge nouée et l’œil humide, qu’il aimait toujours sa femme.
Au bout d’un quart d’heure,on voyait apparaître en filigrane le dessin d’une vérité importune. Cette vieille dame répétait tout le temps « quelque part » comme une intellectuelle rive gauche. Elle hochait la tête d’un air déterminé. A bien la regarder, sa détermination avait un côté masculin qui attirait l’attention sur le reste : la coiffure grise, dégagée sur les oreilles et dégradée sur la nuque. L’absence de maquillage et de bijoux. Le profil d’oiseau de proie. Les gestes brefs, la voix grave, la veste grise, le gilet sans manches. On n’en apprenait pas davantage mais soudain on se disait que sa vocation tardive pour le célibat avait dû être induite par une rencontre ou une lecture. Une biographie de Nathalie Barney par exemple.
 
On connaît l'histoire du type qui a perdu sa montre et qui la cherche sous un lampadaire. Un ami vient à passer qui lui demande où il pense qu'elle est tombée, il désigne un coin à dix mètres dans l'obscurité.
 
Des expériences déjà anciennes réalisées entre autres chez le rat et la caille nous ont appris qu'on pouvait changer le sexe phénotypique comportemental, d'un animal en le traitant avec des hormones durant la période embryonnaire. Une fois adulte, un rat femelle qui a reçu de la testostérone ou de l'œstradiol pendant cette période se comportera comme un mâle : elle réalisera des comportements de monte si elle est exposée à de la testostérone. Et un mâle adulte se comportera comme une femelle s'il a été castré juste après la naissance. Il sera incapable de produire des comportements de monte en réponse à la testostérone, mais montrera par contre de la réceptivité de type femelle en réponse à l'œstradiol. Depuis une vingtaine d'années, on a pu également établir que le type de partenaire sexuel vers lequel l'animal va diriger son comportement est aussi influencé par les hormones embryonnaires, et que cette orientation est irréversible.
 
Non, pas Dreyfus. Mais la moitié de l'affaire Dreyfus reposait (pour les seuls initiés, car il n'en fut jamais question à l'audience, ce qui paraît à peine croyable) sur une relation entre l'attaché militaire allemand et l'attaché militaire italien sur le ton "je suis ta petite princesse, grand fou etc"). L'introduction, dans le dossier, devant le Conseil de guerre, de cette correspondance salée qui n'avait que fort peu de choses à voir avec le fond de l'affaire était sans doute délibérée, destinée à révulser les juges, et a permis l'amalgame entre Dreyfus, juif mais hétérosexuel, et ses supposés complices, non-juifs mais homosexuels. Quant au silence de la cour à ce sujet il s'expliquait par le fait qu'il ne fallait pas révéler les turpitudes de l'armée pour ménager le moral des troupes.
 
Andreas Lubitz, le très jeune co-pilote de la Germanwings qui a précipité son avion, son commandant et leurs passagers sur une montagne en mars 2015, gagne sa vie entre deux sessions de formation comme stewart au sein d'une équipe qui le surnomme Tomato Andy, un sobriquet qui en Allemagne signifie "homo refoulé" . Il a une passion pour San Francisco et il essaie plusieurs fois de devenir co-pilote sur un long courrier vers cette ville. La Presse, à l'exception de deux ou trois titres en Angleterre, n'en fait aucunement mention. Les enquêteurs trouvent dans son cache de consultation internet un nombre impressionnant de sites homosexuels parfois très pervers, il n'en est pas question non plus.
 
2004Les homosexuels n'ont aucun droit, car l'homosexualité n'a aucune valeur sociale. Il s'agit d'une conception psychique que la société ne peut pas instituer socialement.2014"Si une personne est homosexuelle, qui suis-je pour la juger? Nous devons être frères"."Les homosexuels ont des dons et des qualités à offrir à la communauté chrétienne"."La question homosexuelle se présente comme un défi éducatif important"."L'église doit accueillir ces personnes en leur garantissant un espace de fraternité".Pape François
 
C'est pourquoi une part d'entre eux prône le génocide par impuissance. Au fond, ceux qui incitent la foule à une punition totale contre les homosexuels prônent l'éradication, c'est à dire la suppression de l'homosexualité en tant qu'impossible à amender une fois qu'elle s'est manifestée. En somme ils accréditent l'idée qu'il y a là quelque chose de naturel même s'ils le perçoivent comme démoniaque. Ils sont, malgré eux, les premiers adeptes de l'explication génétique
 
Pour quelle raison le Christ ne fait-il aucune mention de l'homosexualité alors que selon la loi juive elle était considérée comme un crime depuis dix générations?
Pour quelle raison un centurion de l'armée romaine est-il venu réclamer à Jésus-Christ de guérir un serviteur, et quel était le statut de ce serviteur ?
Pour quelle raison les autistes Asperger ( pour simplifier, des surdoués caractériels) sont-ils presque tous des hommes ?
Pourquoi les rares femmes diagnostiquées Asperger, comme la chanteuse anglaise Suzan Boyle, qui a remporté England has got talent ont-elles des traits masculins ?Qui a eu, pour la première fois, l'idée d'appeler les homosexuels "contre-nature"?Pour quelle raison la proportion de gauchers chez les homosexuels est-elle plus élevée que dans la moyenne de la population ?Pour quelle raison ceux qui, parmi les grands mathématiciens, musiciens, physiciens, sont à la limite de l'autisme Asperger, montrent-ils plus fréquemment que la moyenne des tendances homosexuelles?
 
Jacques Balthazart , conseiller du livre Les âmes douces et auteur lui-même d'un livre intitulé Les origines biologiques de l'homosexualité, affirme que l'homosexualité dépend largement d'influences prénatales de trois types : hormonales (principalement), génétiques et peut-être immunologiques. « Vu la complexité de la personne humaine, ceci n'exclut pas qu'il puisse exister des homosexuels pour qui cette orientation constitue un choix de vie délibéré, éventuellement influencé par des expériences antérieures, déclare-t-il. Cependant, une large proportion des homosexuels naissent avec ce penchant.
 
Le fait d'enfermer un adolescent, comme le font certains parents, dans un camp d'été censé lui apprendre une sexualité hétéro et le guérir de ses inclinations, n'a rien d'une thérapie mais il s'agit incontestablement d'un lavage de cerveau, déclaré illégal dans nombre d'Etats américains où cette pratique s'est développée pendant plusieurs années. Un mouvement assez puissant semble se manifester contre ces exorcismes qui ne veulent pas dire leur nom, et qui peuvent laisser des traces psychologiques terribles tout en ne résolvant pas la question essentielle, qui est, grossièrement, abruptement: pour qui bande t-on?
 
J'ai subi, lors d'une émission de télévision, l'indignation cafarde et démagogue d'un crétin nommé Goupil, qui brandissait l'un de mes livres en regardant la caméra en coin, et qui, pour déchaîner le mépris de la jeunesse , a cru expédient d'évoquer mon "homophobie". Ce recours préventif à l'arme lourde est devenu tellement commun que je l'ai subi aussi, dans un article de Boulevard Voltaire, d'un avocat général à la retraite, au style pompeux, un nommé Bilger. Voilà qui donne une idée effrayante du Ministère public dans notre pays. Visiblement on se moque de savoir à qui l'on s'adresse, pourvu que l'on plaise à l'assistance. J'aurais pu profiter de cette émission pour froisser ma chemise à l'endroit du coeur et clouer l'imprudent sur place , mais je ne crois pas que l'on puisse imaginer une expérience plus vulgaire que de "faire son coming out chez Ardisson". En revanche j'excipe volontiers de ma différence pour l'envoyer à la figure de ceux qui prétendent non seulement évacuer le débat, mais dicter, à ceux qu'il concerne, le lieu et les conditions de leur reddition.
 
L'une des grandes nouveautés de l'époque concerne sans aucun doute la masse et l'accessibilité des archives. Certains sujets comme le traitement implacable de l'homosexualité, les incitations à la répression et à la haine, les éloges de l'ignorance, les exhortations à la prophylaxie obligatoire, ne passeront plus la rampe parce que la chose sera considérée un jour comme l'équivalent d' un appel à ôter leurs droits civiques aux gauchers et aux roux, - ou comme la même horreur que celle subie par les albinos du Kenya, qui meurent sous les coups parce qu'ils portent malheur. Une fois la vérité scientifique connue, les auteurs souvent religieux des grandes diatribes anti-homosexuelles, les militants péremptoires dans le sens "il n'y a pas d'identité sexuelle innée c'est une fable anti-féministe", les Freudiens staliniens qui pensent qu'un transfert permet de changer d'âme, les gens qui ont retiré des budgets à la Recherche pour ne pas déplaire aux gardiens de l'opinion, les directeurs de revue qui ont sucré certains articles par crainte de la vérité, seront connus, répertoriés, classés comme pestiférés, comme l'ont été les antisémites d'avant-guerre au creux des années 60. La prudence consisterait pour un certain nombre de chercheurs satisfaits à réclamer dès maintenant à Google le droit à l'oubli mais ils n'y songent pas. Les jeunes scientifiques leur demanderont des comptes un jour ou l'autre. Puis les clés de leur labo. Ils devront même, qui sait, rendre leurs décorations et renoncer à leurs indemnités de retraite.
 
Pour des raisons inconnues, probablement liées au fait que les cliniques de désintoxication pour drogués et pour alcooliques sont nombreuses dans ce pays, l'Equateur s'est mis à la thérapie anti-homosexuelle qui semble une industrie lucrative et il ferme les yeux sur la centaine d'établissements sans licence qui proposent aux familles un traitement de choc, électrique, brutal, à l'eau glacée, à base de jeûne et de prière, assorti de rapports sexuels forcés avec le genre opposé, pour les homosexuels souvent mineurs qui y sont envoyés par leurs parents.La gamme des thérapies telle que décrite par les journaux est curieusement assez voisine de ce que Himmler préconisait dans les camps allemands en 1937. Le catholicisme de son côté décline toute responsabilité dans la névrose des parents. On compte trois ou quatre morts par an, sans parler des disparitions déclarées par les familles avant l'internement qu'elles ont organisé.
 
Saint Bernardino de Sienne s'est distingué, entre autres mérites assez douteux, par la violence de ses appels au meurtre à l'égard des sodomites de Florence, qu'il a souhaité maintes fois voir écartelés, brûlés, taillés en pièces, en donnant force détails quant à la préparation du bûcher et à l'usage des instruments nécessaires. Et le tout, s'il vous plaît, en plein sermon à l'église. Tous les faits sont consignés, ses appels au meurtre ont été imprimés, diffusés, commentés, ce qui n'a pas empêché sa canonisation, six ans après sa mort, par le pape Nicolas V , lequel a en outre officiellement autorisé le roi du Portugal à prendre des esclaves parmi les vaincus de ses campagnes contre les Sarrazins, ce qui permet de jeter un doute sur la qualité de ses canonisations mais ne chipotons pas.
 
Le nombre des homosexuels qu'on peut appeler conservateurs est écrasant depuis deux mille ans, de César à Julien Green (qui s'est rapproché du Front National à la fin de sa vie, ce qui a été très peu commenté). Les amis du Progrès ne voient que ceux qu'on ramasse dans les établissements de bains ou les pissotières quand ils ont défendu la famille comme le comte de Germiny, espoir de la droite monarchiste qui dut s'exiler vers l'Argentine où il mourut en 1898. Ils sont moins à l'aise quand il s'agit d'analyser le parcours d'Edgar Hoover qui fut un redoutable templier de la sécurité intérieure américaine et qui resta dans une prudente mais notoire intimité avec le même homme pendant quarante ans. En France si l'on cherche bien on trouvera aisément des hommes de la même notoriété, y compris parmi les militaires, les patrons du CAC 40 ou les maires, qui partagent une orientation homosexuelle sans cesser d' incarner ce qu'on appelle avec un frisson la Réaction. Les femmes en politique sont très nombreuses dans ce cas-là.